En mars 2020, l’annonce du confinement et de la crise sanitaire en France a profondément transformé nos habitudes de travail. À l’issue des annonces, le télétravail et la distanciation sociale ont accéléré la numérisation des outils de travail. Si les entreprises ont développé plus rapidement leur environnement Tech, les salariés ont dû faire face à de nouvelles exigences en un temps record. L’environnement RH a été fortement impacté par ces changements et le concept de risques psychosociaux n’a jamais eu autant de sens. Nous vous expliquons tout dans cet article !
Comme vous le savez sans doute, le concept des risques psychosociaux existait déjà en France.
Selon l’INRS, les risques psychosociaux (rps) se caractérisent comme « des situations de travail où sont présents, combinés ou non : du stress (…), des violences internes commises au sein de l’entreprise par des salariés (…) et des violences externes commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise ».
Entre autres, les risques psychosociaux sont l’influence d’un environnement de travail et personnel déséquilibré, qui peut être :
Les risques psychosociaux au travail sont responsables d’un mal-être du salarié, qui ne se sent plus à sa place. Il est ainsi sujet à de la dépression et de l’anxiété, de l’épuisement professionnel (le risque du burn-out), des pensées suicidaires, etc. Amenant également à des conséquences de risques psychosociaux au travail, avec l’apparition de risque de maladies cardio-vasculaires, des troubles musculosquelettiques… Une aubaine pour l’ assurance maladie, mais pas pour les entreprises en perte de performance.
Le constat des RH est sans appel. Le bien-être au travail est impacté de plein fouet : 20% des salariés craignent de perdre leur emploi, 45% déclarent toujours devoir se dépêcher, 27% cachent leurs émotions, etc. Une bonne organisation du travail est obligatoire, pour contrer le harcèlement et la violence que peuvent susciter un cadre de travail instable.
En 2011, le « rapport Gollac » met en lumière 6 facteurs de risques psychosociaux, identifiés lors de leur évaluation des risques professionnels en France.
« Je ne sais pas si l’entreprise va tenir longtemps ainsi »
Dernière dimension : l’insécurité. La sécurité au travail est un des risques psychosociaux les plus ressentis de la part des RH, notamment depuis la crise sanitaire. Les RH ne peuvent faire autrement avec des promesses d’embauche amenuisées, des contrats non renouvelés… Cette insécurité donne l’impression au salarié d’avoir un statut précaire.
Prévenir les risques professionnels est une réelle question de société. Des mesures de prévention des risques psychosociaux sont nécessaires, afin d’assurer un environnement professionnel sain. Les RH doivent mettre en place des actions concrètes, revoir le management du travail, améliorer les conditions sociales et assurer la prévention des risques au travail. Tout un programme !
Un plan d’action de prévention afin de combattre les risques, ou d’évaluer et prévenir, est important.
Pour vous donner un aperçu de plusieurs solutions pour identifier les facteurs de risques psychosociaux :
Remédier aux risques psychosociaux passe par prévenir la formation de ces risques, afin d’assurer une qualité de vie globale. Il n’existe pas de formule magique. Il faut avant tout se poser les bonnes questions en réalisant un diagnostic approfondi des ces 6 facteurs de risques psychosociaux.
Pour anticiper et prévenir les risques psychosociaux, les entreprises ont mis en place de nouveaux process : plan d’actions, renouveau du management, etc. Cependant, il est parfois bon de ne pas repartir de zéro. Mettre en place une formation en interne peut suffire pour corriger le tir.
Par ailleurs, en rendant votre salarié acteur de sa formation, vous redonnez confiance au salarié. Par exemple, en proposant un catalogue de formation afin de former vos collaborateurs sur une ou plusieurs thématiques. En laissant à leur disposition des contenus disponibles, ils peuvent se former sur des contenus qui les intéressent et peaufiner leurs connaissances. Une formation e-learning est mise à jour régulièrement, assurant de rester à la page des nouvelles tendances et d’évoluer en parallèle de la vie managériale de l’entreprise.
Petite astuce menée par plusieurs RH. Afin de trouver la bonne formation, réaliser un premier sondage auprès de vos salariés peut les inciter à suivre la formation choisie ;)
Vous avez à ce jour de nombreux moyens pour former vos collaborateurs. Pour faire le choix de la meilleure formation en interne, vous devez choisir :
Les risques psycho-sociaux sont de réels fléaux pour la performance des entreprises. Les RH ont tous constaté des bouleversements émotionnels : le stress au travail, l’échange interprofessionnel, les risques pour la santé, etc. Il est facile de mettre en place des actions concrètes et organisationnelles.
Le renouveau managérial de l’entreprise nécessite généralement peu de changement pour être réussi. La formation en interne est souvent le meilleur moyen de changer en profondeur les processus, sans pour autant tout déconstruire et changer la nature de votre entreprise.
L’acronyme RPS correspond aux Risques Psychosociaux. Ils se définissent par un environnement de travail perturbé par du stress, des violences externes (subies par des salariés de la part de personnes externes) ou des violences internes (produites au sein de l’entreprise). Ils correspondent à un ou plusieurs déséquilibres mentaux, physiques et sociaux.
Les RPS peuvent être reconnus par différents facteurs de risques. On y retrouve notamment : le taux d’absentéisme, le nombre de conflits et plaintes relevées dans l’entreprise, la fréquence des accidents de travail, le taux de turnover... Pour reconnaître au plus tôt l’apparition des signes de RPS, un suivi régulier de l’état émotionnel des collaborateurs est essentiel.
L’employeur a le devoir de veiller à la sécurité de ses salariés. Cette obligation porte aussi sur les risques psychosociaux. Il lui faut donc en évaluer les risques et mettre en place les mesures nécessaires pour protéger la sécurité physique et mentale de ses salariés. Il ne s’agit donc pas seulement de répondre à une liste d’obligation mais bien de réussir à atteindre cet objectif de sécurité.