Le plus gros enjeu du monde du travail aujourd’hui est sans doute celui de l’obsolescence des compétences. Car elle impacte autant l’entreprise qui, si elle ne suit pas, se retrouve à perdre en compétitivité, que le salarié qui voit son employabilité régresser.
Il ne suffit plus de former ses salariés pour avoir de l’impact. Il est désormais nécessaire d’anticiper le besoin en compétences d’un point de vue stratégique.
Ce qui était un coup d’avance hier sera un train de retard demain.
Cette obsolescence est liée à de nombreux facteurs qui ont tous un point commun : leur évolution rapide. Penchons-nous de plus près sur 2 d’entre eux : la compétence de demain et le travail avec l’IA.
Les stratégies des entreprises aujourd’hui sont intimement liées aux enjeux de demain Et pour préparer ce terrain, les responsables de formation doivent anticiper les compétences qu’il faudra absolument maîtriser dans le futur du monde du travail. Selon Pôle Emploi, 85 % des emplois de 2030 n'ont pas encore été inventés.
30 à 50% des métiers vont être transformés par les nouvelles technologies, soit 1 milliard de personnes à former ou reconvertir d’ici 2030
Et pourtant, 2030, c’est demain.
Alors pour répondre au besoin urgent de montée en compétences, il existe plusieurs stratégies qui peuvent d’ailleurs se complémenter :
Selon plusieurs études, freiner le parcours d’un salarié est une raison commune de départ de l’entreprise. Pour le groupe Randstad, c’est l’absence de perspectives d’évolution de carrière qui arrive en deuxième tête du classement.
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53 % des salariés seraient prêts à quitter leur emploi dans le but de changer d’activité ou de réaliser des missions différentes (source : Hays)
Un individu aura entre 10 et 15 emplois différents dans sa vie professionnelle. Alors une des solutions pour lutter contre cette fuite des talents est de favoriser la mobilité interne, dont l’une des possibilités est le reskilling.
Mais sur quoi faut-il donc former ses salariés pour les faire évoluer ?
Selon Cegos, voici les 7 compétences clés qu’il faudra maîtriser dans le monde de demain :
Mais on l’a vu, si ces compétences évoluent autant et surtout si vite, c’est entre autre à cause des innovations technologiques qui émergent. L’intelligence artificielle en est le parfait exemple. Demain, 1 salarié sur 2 travaillera avec l’IA ou un robot.
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La place de l’IA dans le future of work n’est pas discutable : elle sera là. La question, c’est plutôt : comment ?
Ce qu’il faut bien comprendre à propos de l’IA, c’est qu’elle est capable d’accomplir des tâches complexes à partir du moment où elles sont fondées sur des règles et des normes prédéterminées par l’humain.
Sans l’Homme, l’IA n’est rien.
L’IA n’est donc pas une technologie autonome, capable de penser par elle-même et de faire preuve d’imagination et de créativité. Ces compétences cognitives sont fondamentalement propres à l’humain, tout comme la pensée critique, la créativité, la communication, la collaboration… Toutes des compétences essentielles de demain. Vous comprenez le lien ?
“Pour obtenir le permis de désobéir à l’IA, il faudra 3 choses : un très haut QI, une grande transversalité intellectuelle et une large culture.” - Laurent Alexandre, essayiste
Ce qui va vraiment influencer les mutations du travail, ce n’est donc pas tant l’existence même de l’IA ou ses progrès. C’est plutôt la façon dont elle sera déployée dans les organisations et les gains de productivité qui seront attendus.
Alors inutile de lutter contre son utilisation, il vaut mieux apprendre à travailler avec l’IA :
Aujourd’hui, l’enjeu est l’IA et les compétences qui gravitent autour d’elle. En revanche, la rapidité des évolutions du monde du travail a souvent démontré qu’il fallait être prêt à s’adapter et à revoir sa stratégie. Aussi faut-il rester alerte aux futurs changements à venir… Pour en découvrir plus sur ce sujet, rendez-vous sur le webinaire autour du future of work de la Rentrée du Digital Learning.